12 octobre 2017 | Cérémonie de remise de prix
L’ambassadrice du Fonds Lénaïc pour un journalisme de qualité, la députée européenne Marietje Schaake, a remis un certificat à Maria Bofill Garcia, la première bénéficiaire du programme du Fonds.
13 septembre 2017 | Mon dernier post
Je viens de terminer ce programme et je ne retiens que des expériences positives de ces mois passés à Bruxelles. Je me rappelle parfaitement lorsque le Fondation m’a annoncé que j’avais été sélectionnée. J’ai d’abord été un peu effrayée par l’importante responsabilité d’être la première bénéficiaire d’un programme aussi spécial et important. Mais ce sentiment s’est vite dissipé lorsque j’ai parlé à David Thual et John Clancy, les membres fondateurs de la Fondation Lénaïc, ainsi qu’aux parents de Lénaïc, Aulde et Charles. Leur chaleur et leur grande confiance dans ce projet m’ont rassurée. J’ai réalisé que je n’aurais aucun problème et que je pouvais compter sur eux.
Je me rends compte, maintenant, quelle chance j’ai eue d’avoir eu l’opportunité de participer à ce programme. A travers cette expérience, j’ai pu travailler avec de grands professionnels du journalisme à Bruxelles et j’ai pu apprendre bien plus que je n’avais imaginé.
Quand j’ai commencé à MLex, agence de presse spécialisée dans l’antitrust et le risque règlementaire, je savais que ce ne serait pas facile. Je devais travailler dans une langue différente, sur des sujets très spécifiques qui m’étaient totalement inconnus. Au début, j’ai eu du mal à comprendre le fonctionnement du média, à m’habituer au vocabulaire spécifique, au style, etc. Mais j’ai eu la chance de travailler avec des gens accessibles et qualifiés, toujours prêts à m’aider et à répondre aux doutes que je pouvais avoir.
Après quelques semaines, je me sentais déjà très à l’aise. J’ai commencé à découvrir de nouveaux sujets tels que l’énergie, la concurrence ou le Brexit, et j’ai découvert un immense monde d’opportunités journalistiques que je n’avais jamais envisagé auparavant. Pendant cette période, j’ai eu l’occasion d’assister à de nombreux évènements sur l’énergie, les services financiers, la technologie, etc. et j’ai pu me familiariser avec le fonctionnement du journalisme européen. J’ai suis allée dans les institutions européennes à différentes reprises et j’ai rencontré des personnalités de premier plan au niveau européen, comme Margaritis Schinas, le porte-parole de la Commission européenne.
Les réunions des dirigeants de l’UE au Conseil de l’UE ont été des évènements marquants pour moi. J’ai participé à deux sommets des dirigeants européens à Bruxelles, ce qui est une opportunité unique pour tout jeune journaliste. C’était formidable de voir comment les journalistes travaillent en temps réel tandis que les dirigeants prennent certaines des décisions les plus importantes pour l’avenir de l’Union européenne et de ses citoyens. De plus, j’ai rencontré et discuté avec quelques-uns des correspondants les plus importants de Bruxelles, dans le but de découvrir leurs expériences et le travail qu’ils font.
Cette expérience en général m’a fait réaliser que je voulais vraiment travailler en tant que journaliste et que Bruxelles est l’un des meilleurs endroits en Europe pour commencer ma carrière professionnelle.
De nos jours, le journalisme fait face à plusieurs défis qui exigent du dévouement, de l’effort et du professionnalisme de la part de tous les journalistes désireux de faire un travail journalistique de qualité. C’est pourquoi il était si important pour moi d’avoir l’opportunité de travailler dans une salle de rédaction comme celle de MLex, où j’ai pu voir et comprendre les efforts et les sacrifices qu’il y a derrière un journalisme de qualité.
L’Union européenne ne vit pas non plus sa meilleure période. L’euroscepticisme continue de croître dans certains États membres de l’Union européenne et les discussions sur le Brexit se révèlent très difficiles. C’est pourquoi il a été si intéressant d’être à Bruxelles à une époque si décisive, où il se passe tant de choses chaque jour et durant laquelle le modèle européen est repensé.
Travaillant comme journaliste à Bruxelles, j’ai appris à voir le monde à partir d’approches très différentes. J’ai rencontré des journalistes du monde entier et de tout bord politique, qui m’ont fait prendre conscience qu’il existe toujours des points de vue différents pour un même évènement. J’ai ouvert mon esprit et j’ai grandi en tant que professionnelle et en tant que personne. En plus de cela, j’ai pu apprendre de nouveaux aspects du journalisme et j’ai envisagé de nouvelles options pour mon avenir auxquelles je n’avais jamais pensé auparavant.
C’est pourquoi tout ce que je retiens de cette expérience est positif et je n’arrêterai jamais de dire merci au Fonds Lenaïc pour un journalisme de qualité pour tout ce qu’il m’a donné. Depuis le tout début, je savais que ce serait une opportunité incroyable, mais, comme c’est souvent le cas dans la vie, la réalité s’est révélée meilleure que les attentes.
Maintenant, je peux juste vous remercier une fois de plus pour cette belle expérience et souhaiter bonne chance à la nouvelle boursière, en espérant que l’expérience soit aussi merveilleuse pour elle qu’elle l’a été pour moi.
11 mai 2017
Je suis déjà au milieu de mon stage. Cela fait environ deux mois et demi que j’ai commencé, et je peux dire que c’est une expérience vraiment positive. Je continue d’apprendre tous les jours et ce monde qui, il y a deux mois, me semblait si étrange et inconnu commence maintenant à être familier.
C’est un moment crucial pour l’avenir de l’Union européenne, rempli d’évènements importants: l’activation par le Royaume-Uni de l’article 50 pour lancer le processus de sortie de l’UE, les élections françaises controversées, la menace constante du populisme et des extrêmes sur l’Europe, etc. C’est probablement l’un des moments les plus difficiles que l’UE n’a jamais connu, mais sans aucun doute, c’est aussi l’un des moments les plus intéressants pour un journaliste à Bruxelles. C’est pourquoi je me sens si chanceuse d’être ici, témoin au premier plan d’une ère si importante, pleine de changements qui définiront l’avenir.
Le dernier mois et demi a été marqué par le Brexit et l’activation de l’article 50 par le Premier ministre britannique Theresa May. Cela a été des semaines cruciales dans ce processus et le fait d’être en mesure de le suivre de si près a été très instructif pour moi. Le 29 avril dernier, j’ai pu assister à la réunion extraordinaire du Conseil des 27 chefs d’État et présidents de gouvernement de l’UE lors de laquelle ils ont adopté les lignes directrices des négociations sur le Brexit.
Des journalistes du monde entier assis aux tables de travail du Conseil, couvrant chaque mouvement des dirigeants de l’UE en temps réel. Conférences de presse des présidents. Travailler jour et nuit, avec cette immédiateté qui caractérise les journalistes. Pouvoir expérimenter tout cela était un grand privilège pour moi, et je m’attends à avoir plus d’opportunités comme celle-ci de suivre de si près ce genre d’évènements.
En plus du Conseil, j’ai couvert d’autres sujets qui ont été vraiment enrichissants. Énergie, IT, services financiers … Des problématiques sur lesquelles je n’avais jamais travaillé et qui m’ont montré un large éventail de possibilités au-delà du journalisme politique, qui est ma spécialisation. Et le plus important est que j’ai découvert que j’aime beaucoup ces possibilités et qu’elles sont beaucoup plus intéressantes que je ne le pensais il y a seulement deux mois.
3 avril 2017
Je continue d’apprendre et de profiter de l’expérience autant que possible. Je suis déjà à plus de la moitié de mon stage à MLex, mais je suis sûre que le meilleur est encore à venir.
Quand j’ai reçu l’email qui m’informait que j’avais été sélectionnée en tant que première boursière de la Fondation Lénaïc, je ne savais pas trop comment réagir. J’ai lu l’email encore et encore, essayant d’assimiler que ce que je lisais était vrai.
Quelques secondes plus tard, le choc est devenu de l’excitation et j’ai appelé ma famille et mes amis pour partager ma joie avec eux. Puis les questions sont arrivées. « Suis-je capable de me montrer à la hauteur? », « Serai-je capable de faire ce que l’on attend de moi? ». J’ai ressenti l’énorme responsabilité d’être la Première bénéficiaire de la bourse de la Fondation, mais en même temps je savais que ce serait une expérience unique et spéciale. Si la motivation et l’enthousiasme étaient tout ce dont j’avais besoin, alors j’en avais beaucoup.
Cela fait déjà quatre semaines que j’ai commencé la bourse chez Mlex à Bruxelles. Je peux sûrement dire que je n’avais pas tort quand je pensais que ce serait l’une des expériences les plus enrichissantes de ma vie. Cela a été un mois d’adaptation. Je me suis concentrée sur la compréhension de la dynamique du média et le genre d’histoires qu’il couvre. Les sujets qu’il suit sont pour la plupart vraiment nouveaux et spécifiques pour moi. Si j’ajoute le fait que la langue de travail n’est pas ma langue maternelle, la difficulté est encore plus grande. Mais c’est ainsi que les gens grandissent de manière professionnelle, en essayant de surmonter les obstacles et en apprenant de personnes expérimentées et talentueuses qui sont disposées à enseigner. Tout le monde chez Mlex est comme ça depuis le premier jour, et cela a rendu mon processus d’adaptation beaucoup plus simple.
La bourse de la Fondation Lénaïc me donne des opportunités sociales et de réseautage uniques. En un mois, j’ai déjà eu la chance de rencontrer des gens formidables, en particulier les parents et les amis de Lénaïc. J’ai également passé une soirée amusante à la Brussels Annual Press Review, un évènement organisé par des journalistes au cours duquel les médias de l’UE et certains responsables européens font des sketchs humoristiques. Les artistes, l’année dernière, ont généreusement donné une grande partie de leurs recettes au fonds Lénaïc. J’ai passé un bon moment et j’ai pu rencontrer de nombreux acteurs et commentateurs de la bulle européenne. Grâce à la Fondation, j’ai également l’occasion de rencontrer des personnalités de premier plan au niveau européen qui sont heureuses d’aider les boursiers. Il y a quelques semaines, j’ai rencontré Margaritis Schinas, le porte-parole de la Commission européenne qui a eu la gentillesse de m’informer sur son travail et sur le travail des médias de l’UE.
Je suis très occupée mais je suis aussi une personne très heureuse et fière en ce moment!