20 mars 2019 | Mon dernier rapport
Mon séjour en tant que quatrième boursière du Fonds Lénaïc et mon stage sont terminés, mais je ne quitterai pas encore POLITICO car j’ai signé un contrat temporaire, à partir de cette semaine. Je continuerai à couvrir les dernières nouvelles et les élections européennes, et j’ai vraiment hâte d’y être. C’est une période passionnante pour être à Bruxelles.
Au cours des cinq derniers mois, j’ai beaucoup appris sur la politique européenne et j’ai grandi en tant que journaliste. Qu’il s’agisse de parler aux dirigeants des stratégies de leur parti ou d’examiner les mesures d’urgence liées au Brexit, j’ai couvert un large éventail de sujets et j’ai eu l’occasion de parler à de nombreuses personnes.
Parmi les faits marquants de cette période, on peut citer le lancement d’un podcast sur les femmes et les élections européennes, la co-création d’un bulletin d’information hebdomadaire sur les élections et le suivi d’une longue liste de dirigeants européens comme Theresa May et Angela Merkel lors de conférences de presse (sans fin).
Lorsque j’ai vu l’appel à candidater pour le Fonds, il y a maintenant près de six mois, je n’étais pas certain s’il fallait présenter une demande. J’avais postulé l’année précédente, mais je n’avais pas été sélectionné pour l’entrevue. Mais j’ai décidé d’essayer à nouveau et heureusement, j’ai été sélectionné cette fois-ci !
Je me sens très chanceuse de l’avoir été. Je sais qu’il peut être difficile de trouver un emploi à Bruxelles en tant que jeune journaliste. Et je pourrais me retrouver dans cette situation à un moment donné. Mais maintenant, je sais que j’ai au moins plus d’expérience et de compétences à mettre en valeur.
Sans l’appui du Fonds, je n’aurais jamais eu cette occasion. Je voudrais donc remercier tous les sponsors pour leur soutien au fonds. Mes collègues, et en particulier Ryan Heath, pour m’avoir pris sous leurs ailes et m’avoir montré les ficelles du métier.
Mais surtout, je tiens à remercier Aulde et Charles Vaudin d’Imécourt, les parents aimants de Lénaïc, qui travaillent d’arrache-pied pour soutenir le fonds, de la sélection des candidats à la promotion du fonds, en passant par la sensibilisation et la vérification de temps à autre pour voir si nous survivons au passage de Bruxelles.
Il y a deux semaines, la nouvelle recrue a commencé son stage chez MLex, alors gardez un œil sur cet espace pour avoir de ses nouvelles bientôt. Et pour toutes les jeunes femmes qui songent à candidater au fonds, je peux le recommander sans réserve.
12 janvier 2019 | À mi-parcours de ma bourse
Après une semaine et demie de vacances, qui ont impliqué beaucoup de temps en famille, de nourriture et de sommeil, je suis de retour derrière mon bureau à Bruxelles. Bien que le cycle des nouvelles soit de nouveau à pleine vitesse, il est bon de faire le point et de réfléchir sur les dernières semaines, car j’en suis déjà à la moitié de ma bourse.
Les deux premiers mois et demi que j’ai passés comme boursière du Fonds Lénaïc pour un journalisme de qualité et mon stage chez POLITICO ont été très rapides. Depuis mon dernier post sur le blog, j’ai écrit des articles plus longs en plus d’articles plus courts. J’ai également travaillé sur un certain nombre d’autres projets, comme un podcast sur le rôle des femmes lors des prochaines élections européennes en mai.
Au cours des trois dernières semaines de 2018, j’ai remplacé un collègue pour rédiger la newsletter quotidienne sur le Brexit. Ce fut une excellente occasion d’en apprendre davantage sur les mécanismes complexes et intrinsèques de cet événement historique – surtout si l’on considère tout ce qui s’est passé ces dernières semaines, y compris le report du vote crucial sur le projet de loi Brexit et un vote de défiance à Theresa May.
Deux mois et demi après le début de ma bourse, j’ai remarqué que j’écris plus vite, que je réponds au téléphone avec plus de confiance et que j’ai une connaissance plus approfondie d’une série de sujets liés à l’UE. Je ne peux qu’espérer qu’au cours de la deuxième moitié de ma bourse, j’évoluerai) encore davantage en tant que journaliste.
Certains des points et compétences sur lesquels je souhaite me concentrer au cours de la nouvelle année est de mieux utiliser les nombreuses manifestations organisées à Bruxelles par des passionnés de l’UE, des groupes de pression et des organisations. J’aimerais aussi améliorer mes compétences en matière d’interview en m’adressant aux gens pour obtenir des interviews plus longues.
La date limite pour la prochaine bourse du Fonds Lénaïc a récemment pris fin et j’ai reçu beaucoup de questions de la part de personnes désireuses de postuler au Fonds. C’était formidable de discuter avec d’autres jeunes reporters sur le journalisme et le travail autour des institutions de l’UE. J’espère que la visibilité du fonds continuera à s’accroître, car je souhaite que de nombreuses autres jeunes femmes se voient offrir la possibilité de donner le coup d’envoi de leur carrière à Bruxelles.
Je souhaite bonne chance à celles qui ont présenté une demande de financement et j’ai hâte de rencontrer la prochaine bénéficiaire.
10 octobre 2018 | Mon premier billet
Cela fait plus de deux mois que j’ai appris que je serais la quatrième bénéficiaire du Fonds Lénaïc pour un journalisme de qualité, et je me sens toujours aussi chanceuse et reconnaissante aujourd’hui qu’à l’époque. Lorsque j’ai appris la nouvelle – après avoir consulté anxieusement mon courriel toutes les cinq minutes pendant quelques jours – j’étais ravie, mais aussi anxieuse de savoir si je serais en mesure de répondre aux attentes en tant que représentante du fonds. Cette anxiété ne s’est pas complètement dissipée, mais heureusement, elle s’est estompée au fil des grandes expériences et des personnes que j’ai rencontrées depuis que j’ai reçu ce courriel de chance.
Il y a quatre semaines, j’ai commencé mon stage chez POLITICO. J’avais déménagé en Belgique six mois plus tôt pour travailler à temps partiel dans un journal japonais. J’essayais de comprendre la structure complexe qui compose l’UE, et je me tournais souvent vers POLITICO pour m’aider. J’essaie encore de me faire une idée de toutes les institutions, règles et personnes qui composent l’UE, mais je suis maintenant entourée de personnes extrêmement compétentes et expérimentées pour me guider.
Les deux premières semaines, j’ai été affecté à l’équipe des ‘breaking news’, qui consiste à suivre les informations de près et à rédiger un court article si quelque chose de pertinent se produit. Maintenant que je suis un peu plus installée dans mon nouvel environnement de travail, je travaille aussi sur d’autres projets. J’ai, par exemple, participé à la rédaction de la liste des femmes qui façonnent Bruxelles cette année et je contribue régulièrement au blog ‘EU decides’. Dans les semaines à venir, je travaillerai avec le rédacteur politique Ryan Heath sur certains projets dans le contexte des élections européennes de mai prochain.
Contrairement aux stages précédents, on me donne beaucoup de travail et on me fait confiance. Par conséquent, j’ai l’impression d’avoir déjà acquis de nouvelles compétences et de l’expérience, même si je n’en suis qu’au cinquième de mon stage. Jusqu’à présent, chaque jour a été différent : un jour, je contribue à un live-blog pendant le sommet du Conseil de l’UE, un autre jour, j’interviewe des députés britanniques ou je suis un débat entre députés européens sur les droits des LGBTI.
Ce qui m’a certainement aidé à me sentir à l’aise et en confiance tout en m’habituant à la nouvelle charge de travail et au nouvel environnement, c’est que tout le monde au bureau a été très aidant et gentil. Les parents de Lénaïc et les anciennes bénéficiaires du fonds ont également apporté leur soutien en donnant des conseils sans fin et des paroles chaleureuses.
Il est parfois étrange d’être présent à un endroit à cause de l’absence d’une autre personne. La semaine dernière, je parlais à une collègue de POLITICO qui m’a dit qu’elle avait connu Lénaïc de son ancien emploi. Ces moments me rendent encore plus consciente de la chance que j’ai d’être ici et je ne saurais assez exprimer ma reconnaissance pour cette opportunité.
Un grand merci à Camille-Cerise Gessant pour faire cette traduction.